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Les peintres

Levoy EXIL

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Levoy EXIL

Levoy Exil travaille d'abord comme agriculteur comme son père, avant de se lancer dans la maçonnerie. En 1970, Levoy Exil rencontre Jean-claude Garoute et Maud qui fondent le groupe Saint-Soleil dans son village natal.

Il fait partie de ce mouvement avec, notamment, les peintres Louisiane Saint-Fleurant, Antilhomme et Prospère Pierre Louisl

Louisianne SAINT-FLEURANT

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Louisianne Saint Fleurant

Peintre et sculpteur, Louisiane Saint- Fleurant réalise la soudure entre l’œuvre et la vie. Elle est la seule jusqu’ici connue parmi les peintres Saint-Soleil à prendre en compte la vie quotidienne, son histoire personnelle.

Cette intention narrative se traduit de manière récurrente par une composition où la figure féminine principale est placée au centre du tableau comme le centre solaire dans sa galaxie, interprétant à sa manière, peut-être inconsciemment, le concept Saint-Soleil.

La sculpture de Louisiane faite de l’argile rose de son village natal (Aux pins) reconstruit en volume les personnages de ses tableaux. Formes massives triangulaires, lignes simples, couleurs lumineuses en sont les caractéristiques les plus saillantes. Cette facture sera reprise un peu plus tard par sa fille Aliciane Magloire.

Louisiane Saint Fleurant a donné naissance à une lignée d’artistes : Stivenson Magloire (peintre), Aliciane Magloire (sculpteur), Ramfils et Magda Magloire (peintres). Tous ont débuté dans l’atelier de la mère.

Préfète DUFFAUT

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Préfète Duffaut

Préfète Duffaut est une figure majeure de la peinture haïtienne. Né le 1er janvier 1923 à Jacmel, il développe un style de ville imaginaire qui lui vaut une reconnaissance nationale et internationale.

Pendant sa jeunesse il travaille avec son père sur des chantiers de construction de bâteaux. Peu après l’ouverture du Centre d’art en 1944, DeWitt Peters intrigué par ses dessins, demande à Rigaud Benoît de le rencontrer à Jacmel. Il est selectionné avec les artistes Castera Bazile, Philomé Obin, Rigaud Benoît et Wilson Bigaud, pour réaliser les fresques de la cathédrale épiscopale Sainte-Trinité détruite lors du séisme du 12 janvier 2010.

Préfète Duffaut raconte que sa vocation de peintre lui a été inspirée par une vision de la vierge. Celle-ci lui serait apparue au sommet d’une montagne, lui ordonnant de peindre sa ville. Dans les années 60, Préfète Duffaut s’installe avec sa famille dans le quartier de Carrefour-Feuilles à Port-au-Prince. Il fait de la ville imaginaire son sujet de prédilection et il peint aussi des tableaux d’inspiration mystique.

Préfète Duffaut meurt le 6 octobre 2012 à l’âge de 89 ans.

En plus de 70 ans de carrière, l’artiste a produit une œuvre immense, exposée dans les galeries et musées du monde entier dont le Musée du College Saint-Pierre de Port-au-Prince, le Grand Palais à Paris, le Davenport Museum, le Waterloo Museum et le MoMa de New-York.

Jean-Claude GAROUTE

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Jean-Claude GAROUTE

Jean-Claude Garoute, dit "Tiga", né le 9 décembre 1935 à Port-au-Prince et mort le 14 décembre 2006 à Miami, est un artiste haïtien (peintre, sculpteur, céramiste et musicien).

Fondateur en 1968, avec Patrick Vilaire et Wilfrid Austin Casimir (Frido) de l’atelier du Poto-Mitan à Port-au-Prince, il crée en 1970 avec Maud Robart une initiative visant à renouveler la peinture haïtienne, en lui faisant rencontrer le vaudou.

L’expérience donne naissance, en 1973, au mouvement Saint-Soleil : Tiga et Maud Robart installent à Soisson-la-Montagne, sur les hauteurs de Pétionville, un atelier communautaire où vont travailler les habitants des environs.

André Malraux visite Soisson-la-Montagne en 1975 : il évoque cette visite et les artistes de Saint-Soleil avec lyrisme dans l’Intemporel.

Gesner ARMAND

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Gesner ARMAND

Né à la Croix-des-Bouquets, banlieue Nord-Est de Port-au-Prince, Gesner Armand a étudié à la fois en France et en Haïti.

Il s'est révélé très précoce et fit son entrée dès l'âge de 14 ans au Centre d’Art de Port-au-Prince, première grande école d'initiation aux arts plastiques fondés par l'américain Dewitt Peters en 1944. Initié au dessin par Maurice Borno il a également reçu un enseignement à l'aquarelle de Pierre Monosiet, à l'origine de ses aquarelles inspirées par des scènes et des paysages Haïtiens.

Il progressa rapidement pour devenir l’un des grands esthètes de son époque. En 1956, il s'essaie à la peinture à l'huile. Rapidement il épure son style et l'atmosphère qu'il crée est d'une rare intensité alors même qu'il élimine le mouvement et neutralise les visages de ces personnages.

En 1957, il part pour Mexico où, pendant 3 ans, il prend des cours de céramique et de sculpture à la Talleres de Artesianas et travaille la peinture sous la direction de Juan Soriana. Il obtient alors une bourse du gouvernement français et vit à Paris jusqu’en 1962.

En 1963 c'est le retour sur son sol natal. Son œuvre se développe et s'affirme sans jamais perdre sa force poétique.

Il fut directeur du musée d’Art Haïtien du collège Saint-Pierre à Port-au-Prince de 1984 à 1992. Il disait de sa peinture : « Je veux que ma peinture soit belle avec le pouvoir de saisir par le ventre celui qui la regarde » (manifeste de l'artiste à l'occasion de sa première exposition en 1957l

Etienne CHAVANNES

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Etienne CHAVANNES

Etienne Chavannes est né le 15 juillet 1939 au Cap-Haitien, deuxième ville de la République d’Haïti. Sa mère est couturière et son père spéculateur achetant et vendant de grandes quantités de denrées de café et de cacao pour l’exportation. Ainé d’une famille de huit enfants, il fait ses études primaires au collège Marius Levy puis au Collège Oswald Durand pour ses études secondaires. Il acquiert ainsi une éducation solide dans ces écoles de la ville du Cap Haïtien.

Après un court séjour à Port-au-Prince, il revient au Cap-Haitien en 1964 pour aider son père dans ses entreprises et devient lui-même spéculateur, importateur et exportateur. Trois ans plus tard, il abandonne le commerce et part travailler pour le SNEM (Service National d’Eradication de la Malaria) à Petit-Goâve, située dans le département de l’Ouest à 68 km au sud de Port-au-Prince. Il ne revient au Cap-Haitien qu’en 1970. C’est là, attiré par la beauté de la ville, il se laisse guider par une aspiration de jeunesse : la peinture.

Frantz ZEPHIRIN

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Frantz ZEPHIRIN

Né en 1968, Frantz Zéphirin est aujourd’hui le représentant reconnu d’une nouvelle génération de peintres, qui, à l’instar d’Hector Hyppolite dont la peinture avait sidéré Breton, intègre à son art les divinités exubérantes et la symbolique ésotérique du vaudou.

Neveu d’Antoine Obin, grand maître de l’École du Cap-Haitien, Frantz Zéphirin commence dès l’enfance à peindre des tableaux qu’il vend aux passagers des bateaux de croisière venant mouiller au Cap. Autodidacte culotté, il propose dès 1983 ses toiles aux galeristes de Port-au-Prince et commence bientôt à exposer à la Galerie Monnin.

Jean-Louis HENRI

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Jean-Louis HENRI

Il est né à Jérémie en 1955. Il commence vite à peintre en 1975 et acquiert très vite une bonne renommée. Il expose une oeuvre au Musée de l’Homme à Paris avec d’autres peintres haïtiens.

Il fait des paysages très raffinés, irréels, ou les lointains se fondent dans la douceur des bleus, ou la végétation JOUE avec l’eau aux multiples reflets. La nature est magiquement ordonnée et la touche est celle d’un miniaturiste. Le jeu de la lumière est sophistiquée.

Il est obligé de s’arrêter de peindre de 1982 à 85 à la suit dune grave maladie. Puis il peut reprendre ses recherches sur l’immatérialité du paysage, toujours idéalisé, de nature irréelle. Il a participé à de nombreuses expositions internationales. Il est présent dans les galeries en Haiti et à l’étranger.

Philomé OBIN

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Philomé OBIN

Philomé Obin est un peintre haïtien né le 20 juillet 1892 (ou en 1891 selon d’autres sources) à Bas-Limbé, près de Cap-Haïtien. Il est issu d’une famille de sept enfants. Il commence à peindre en 1904 à l’âge de 12 ans. Jusqu’en 1944, il exerce plusieurs emplois comme vendeur de café, coiffeur ou comptable. Durant son temps libre, il s’adonne à la peinture de sujets religieux pour les églises locales et de scènes historiques pour des loges maçonniques. Beaucoup de ses œuvres des années 20 et 30, peintes sur ​​du carton ou des supports agglomérés, ont malheureusement été perdues.

En 1944, à l’ouverture du Centre d’art, Philomé Obin alors âgé de plus de 50 ans envoie à DeWitt Peters L’arrivée du président Roosevelt au Cap-Haïtien, une représentation du président américain lors de sa visite en Haïti. Le tableau symbolise la reconnaissance du peuple haïtien pour le rôle de Roosevelt dans la fin de l’occupation américaine en 1934. Ses œuvres seront peu remarquées jusqu’en 1945 où, sur la proposition du critique d’art cubain José Gomez Sicre, certaines de ses peintures sont envoyées à la Havane pour la première grande exposition d’artistes populaires haïtiens. Il devient dans les années qui suivent un des peintres les plus renommés d’Haïti avec l’artiste Hector Hyppolite.

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